Je suis super concentré, ça ce joue au millimètre près et même au demi millimètre je peux dire. De temps à autre, je remonte mes lunettes qui glissent, finissant par être à genoux au sol pour placé les parties les plus basses mais catastrophe, le dernier morceau n'est plus là. Je commence à paniquer, si je l'ai accrocher par erreur dans le tissus intérieur avec le dispositif de la jeune femme qui parle. Je suis dans le caca, ça ne donne pas l'effet voulut sans ce morceau. Je lève alors la tête un peu paniqué, je dois l'avouer et cherche des yeux où est passer cette feuille. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit si près et donc, quand je te vois à coté de moi avec le dernier élément de on casier, je sursaute et manque tomber en arrière avant de m'incliné poliment, toujours au sol.

• « Bonjour excusez moi, pourrais-je récupéré le morceau de papier que vous avez gentiment rattraper s'il vous plaît ? »

 

Poli? Toujours. Déjà parce qu'on m'a éduquer ainsi, mais aussi parce que mon but n'est pas que le jeune homme en face de moi refuse de me rendre le point final de mon casier ! Pour être franc, je ne le dévisage pas, c'est malpolis et j'aime pas qu'on me le fasse donc je ne le fais pas aux autres surtout que j'ai déjà entendu pas mal de commérages comme quoi, nous les geeks ont avait trop de privilèges et qu'ils allaient préparé un gros bizutage. Autant dire que je préfère être poli et assez discret, mon but n'étant pas de finir moitié dévisager dés les premier jours de cours.

Ce n’est pas vrai, je suis tombé sur un chieur au final. Je sais que je ne veux pas avoir d’ennuis, mais j’ai aussi fortement envie de finir mon casier et de tester voir si tout est bien en place et tient bien comme il faut sans mini bulle qui risquerait de tout faire foiré. Ta demande de ne plus te vouvoyer me fait légèrement sourire et je relève donc le visage.

• « Pour que je ne vous vouvoie plus, il faudrait que nous soyons soit amis, soit ennemis. Merci pour ma feuille. »

Je reprends donc ma feuille, avec douceur, pas besoin de te l’arracher des mains, loin de là. Je reprends alors mon travail et fini rapidement avant de tester le dispositif qui marche superbement bien, j’en suis bien fier et j’hoche la tête positivement en signe de contentements. Je reviens alors à toi.

• « Avez-vous décidez ce que vous voulez ? Au pire des cas il suffit simplement que je ne vous parle pas… »

Non je n’ai pas envie de me faire marcher dessus, je reste poli et respectueux mais pas au point d’être piétiné, j’ai quand même une certaine dignité et je tiens à la gardée un minimum ; je remonte une fois de plus mes lunettes et sors ma cigarette électronique, en fumant une taff ce qui me donne une idée, mais j’ai peur que ça fasse trop si je rajoute des fumigènes au dispositif et puis il faudrait que je refasse tout l’intérieur aussi et je n’en ai pas la moindre envie.

Trop polie pour être honnête ? Et pourtant je ne pense pas être hypocrite, pas à cet instant précis du moins. Quoi que, en y repensant, c’est beaucoup pour ne pas avoir d’ennuis et aussi par respect. En tout cas je te lâche un petit sourire.

• « Comme tu veux, mais je trouvais ça plus respectueux vu que je ne te connais pas. »

Ça c’est dit. Je reste toujours dans le respect quand même mais je pense que tu n’as pas totalement tort pour être tout à fait franc. On a à peu près le même âge et j’aurais pu te tutoyer directement, c‘est plus convivial mais ici, c’est un univers luxueux et la plupart des gens pettes plus haut que leurs culs, et donc, je pense que c’est plus raisonnable de vouvoyer au premier abord plutôt que de passer des années de merde à être le souffre-douleur du bahut.

• « Je m’appelle Suzuki Ange. »

C’est plus polie de se présenter je pense et au pire des cas, je me prendrais un vent et au mieux, on fera connaissance. Je ne parle pas d’amitié je ne peux pas savoir ce que l’avenir fera de nos relations, peut-être qu’au final on sera de simples connaissances ou même ennemis, quoi que personnellement, soit j’aime les gens, soit je les ignore totalement, après tout, l’ignorance est le pire des mépris, non ?

Je ris alors doucement, c’est vrai ce que tu dis, ça fait vieux schnock tant de respect et de politesse, après, j’ai été élevé comme ça donc je pense que je n’y peux pas grand-chose à part être moins dans le respect sans ne plus l’être du tout et voguer plus sur la sympathie. Bref, j’hoche positivement la tête à ta remarque et réfléchit à ce que u me demande, je sais que je l’ai lu quelque part et que maman me l’avait dit, je sais que j’avais dit que c’est ridicule…

• « Tenshi en Français… Oui je sais c’est assez ridicule une fois traduit, ça ne me va pas du moins. Enchanté Hao ! »

Je te serre alors la main, d’une poignée assez ferme, par simple habitude, pas à en broyer les doigts, mais une poignée de main qui démontre, d’après mon père que je suis sûr de moi. Je me lève alors complètement et me recule regardant mon casier de loin en me disant qu’avec la fumée, ça serait décidément mieux, encore plus surréaliste.

• « Tu crois qu’avec un peu de fumigène, juste en bas aux pieds de la femme, ça donnerais pas encore mieux ? Genre qui se déclenchera en même temps que les paroles… ? »

Il est toujours bon de prendre un avis extérieur et comme tu as un bon style vestimentaire, je pense que tu as du gout, donc, ça me plais d’autan plus de savoir ton avis.

• « C’est vrai mais bon je n’ai aucune origine Française, ma mère l’a choisi par rapport à un livre qu’elle lisait il me semble ; »

Je ris alors à ta façon de voir les choses, je n’y avais pas pensé mais ça me donne définitivement envie de mettre les fumigènes.  Je ferais ça demain, ça donnera encore mieux vu que je suis certain que dès aujourd’hui, il y aura des curieux qui vont toucher et se faire surprendre, ça deviendra peut-être même un jeu pour certains et demain, avec les fumigènes, ils flipperont encore plus. Je lâche un petit rire qui se veut sadique.

• « Je vais préparer ça pour demain. Tu ne décore pas le tient ? Pour le premier concours, le premier prix est l’année complète gratuite au réfectoire quel que soit les repas. Le deuxième prix est de 9830.17 ¥ (environ 70 €) par mois pendant six mois et le troisième prix est un soin en institue pour deux personnes avec l’épilation le massage et le sauna il me semble. »

Personnellement je ne vise aucun prix, je n’ai pas besoin de tout ça, mais j’aime jouer le jeu et puis, j’aime bien que mes affaires ne ressemblent pas à celles des autres. Sans compter que je suis quand même élève dans une université où le visuel est le plus important, autant y faire honneur et qui sait, peut-être que ça m’évitera de me faire des ennemis… Ou tout au contraire mais tant pis. Si je peux avoir des points en plus auprès des professeurs, ça sera déjà pas mal !

Je fis alors une tête du genre de celle d’un attardé mentale pour dire que ta ‘blague’ n’est pas drôle du tout. Ou que nous n’avons pas le même humour du moins. Quand tu me dis ne rien savoir faire de tes dix doigts, je n’y crois pas vraiment, tout le monde est capable de décoré un casier, coudre un vêtement ou je ne sais quoi encore qui se fait avec les mains. Il suffit de s’en donner la peine tout simplement et même si e ne cherche pas à rafler les prix j’trouve ça mieux. Enfin bref je ne vais pas non plus te forcer je me contenterais bien de te dire que je peux t‘aider  mais vu ta motivation, je ne pense pas que ça t’intéresse vraiment donc je m’abstiens.

• « Dis Hao, t’es en quelle année toi ? Et t’as quel âge ?... Pour ta section je pense que tu es mannequin ! »

Faut bien trouver un sujet de conversation à un moment ou un autre et pour l’instant c’est le seul qui me vient en tête alors autant entamer sur ça plutôt que sur des choses trop personnelles qui pourrait emmener sur des choses encore plus personnelles que je n‘ai vraiment pas envie d’aborder maintenant.

• « Pour ma part j’ai seize ans et je suis en première années et dans la section des geeks oui. Je pensais mes lunettes à a mode mais je me tromper ; geek un jour geek toujours. »

Il y a eu un petit silence avant que tu me retourne la question, je l’ai relevé parce que quand tu as repris la parole, j’ai très légèrement sursauté.  Je ris alors doucement ; c’est vrai que je pensais que mes lunettes étaient à la mode et mes vêtements aussi. Tant pis, je n’ai pas honte de ce que je suis.

Quand tu me demande si je veux qu’on aille se poser ailleurs. Je n’ai pas visité le reste des lieux mais il me semble avoir vu des bancs en passant, je me dis donc que ce ne serait vraiment pas mal d’y aller je pense, il fait plutôt beau et pas très froid aussi. Je te regarde donc en te fixant un moment ; j’aime observer les gens en silence, c’est comme une analyse, sauf que je ne pense à rien quand je le fait.

• «  Avec plaisir ; je te suis ! »

J’ai encore le l’université à visiter en plus donc tout m’ira c’est surement pour ça que je te laisse choisir ou alors c’est parce que je ne suis pas difficile sur l’endroit où je suis ou où je vais. Certaine personne prendront ça pour de la galanterie alors que ça n’en est pas du tout. Je me dirige donc, les mains dans les poches,  vers l’extérieur  du bâtiment.

La mode d’être geek ? Mon Dieu, ils ne savent plus quoi inventé, surtout avec la réputation qu’on a nous les geeks. Personnellement, je pense que mon sens de la mode est plutôt bon, j’ai un style assez passe partout avec mes touches à moi. Et puis c’est vrai que mes lunettes ne sont pas factices mais il m’arrive de mettre des lentilles de contact pour brouiller les pistes… Chose qu’il ne peut pas savoir puis-ce qu’on vient de se rencontrés ; mais ça me fait plaisir que mon travail soit apprécier. Bref, on va donc dehors et une fois installés tu me demande si j’ai des amis ici ; C‘est là que je me rends vraiment compte que tu te tiens comme l’aurait fait une jeune femme, ce qui contraste carrément avec ma tenue qui fait limite matcho.

• «Non, je n’ai pas d’ami ici je pense en trouvé rapidement, au moins dans ma branche ; et toi ? »

Je lui souris doucement et lève le visage au ciel pour profiter du soleil qui est plus qu’agréable. Je suis un geek qui aime l’extérieur ; Y’a rien de mieux que ce couché dans l’herbe avec sa tablette tactile et de créé des mondes imaginaires.

• « Tu n’es pas comme j’aurais pensé que serais les personnes dans ta branche ; tu ne pète pas plus haut que ton derrière, je trouve ça cool. Au fait, pourquoi la mode ? C’est quoi qui t‘attire ? »

Oui je me demande toujours pourquoi le mannequinat attire. Peut-être les regards braqués sur la petite personne du mannequin, ou le plaisir de porter des vêtements originaux et uniques… Je ne sais pas et ça m’intéresse d’avoir un point de vue d’une personne directement concernée.